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Décision 05/12/2012
La période d’essai dans les contrats de travail des agents non titulaires de la fonction publique

Le Conseil d’Etat  précise qu’une période d'essai ne peut être valablement stipulée lorsque le contrat est renouvelé à son expiration, pour les mêmes fonctions et par le même employeur, celui-ci ayant déjà pu apprécier les capacités professionnelles de l'agent (CE, 26 novembre 2012, req. n° 347575, à paraître au Recueil Lebon)

 


Décision 03/12/2012
Le juge des référés du Conseil d'Etat a ordonné jeudi 29 novembre 2012 la suspension de l'arrêté décidant du gel des tarifs réglementés du gaz et enjoint au gouvernement de prendre un nouvel arrêté dans un délai d'un mois

CE, ord. 29 novembre 2012, Anode, n°363572


Décision 27/11/2012
Ressources en eau SDAGE Loire-Atlantique et gestion équilibrée appréciée par le Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat rejette le recours contre le SDAGE de Loire-Bretagne. Le projet de barrage sur l'Auzance, qui vise à satisfaire les besoins en eau potable    du département de Vendée satisfait les objectifs de la directive-cadre sur l'eau du 23 octobre 2000, tels que transposés par les articles R212-7 et R 212-11 du Code de l'environnement (CE 14 novembre 2012, req. n°338159)


Décision 23/11/2012
Le droit de priorité des adjoints sur les conseillers municipaux (article L 2122-18 du CGCT)

Ce droit ne fait pas obstacle à ce que le maire retire les délégations d'un adjoint sans remettre en cause celles qu'il a antérieurement     attribuées à des conseillers municipaux, sauf si le conseil municipal se prononce pour le maintien de l'adjoint en cause dans ses fonctions. Conseil d'Etat, Avis, 14 novembre 2012, n°361541


Décision 22/11/2012
Le litige relatif au droit au paiement direct, sur un marché public de prestations de transport, relève de la compétence du juge administratif

T.confl. 19 novembre 2012 , Service des Flandres c/ Ugap, req. n°3874


Décision 19/11/2012
Les modalités d'engagement de la responsabilité de l'OFPRA lorsqu'il a rejeté une demande d'asile ensuite admise par Cour nationale du droit d'asile

CE 12 novembre 2012, Office français de protection des réfugiés et apatrides, req. n°355134


Décision 16/11/2012
Un Etat membre non responsable de l'examen d'une demande d'asile peut le devenir (Dublin II)

CJUE, GC, 6 novembre 2012, K. c/ Bundesasylamt


Publication 15/11/2012
Chat sur l'exécution des marchés publics

Répondant à l’invitation d’achatpublic.info, Stéphanie Juffroy, Emmanuelle Roll et Xavier Bigas ont animé le 23 octobre 2012, un « chat » consacré à l'exécution des marchés publics et ont répondu à plus de cinquante questions, de la défaillance d'un co-traitant à la modification de TVA en cours de marché, en passant par les remises de pénalité, les ordres de service, les retards de chantier ou l'affermissement d'une tranche conditionnelle ».


Décision 15/11/2012
Par un arrêt publié au bulletin, la Cour de cassation rappelle qu'à l’expiration d’un détachement, un fonctionnaire est obligatoirement réintégré dans son corps d’origine et affecté sur un emploi correspondant à son grade

Elle casse sans renvoi l'arrêt d'une cour d'appel qui avait reproché à une association auprès de laquelle un fonctionnaire avait été détaché de ne pas avoir mis en œuvre une procédure de licenciement à l'expiration du détachement.


Décision 06/11/2012
La qualité de mère d'un enfant français mineur impose à l'Etat français de statuer sur sa demande d'asile alors même que cette demande relèverait de la compétence d'un autre Etat que la France en application du règlement "Dublin II"

En conséquence, le juge des référés du Conseil d'Etat impose à l'administration de lui délivrer une autorisation provisoire de   séjour au titre de l'asile et de lui assurer ainsi qu'à son enfant un hébergement décent dans les conditions réservées aux demandeurs d'asile statutaires Ordonnance du juge des référés du Conseil d'Etat du 6 novembre 2012 (article L.521-2 du code de justice administrative)


Décision 24/10/2012
Le Conseil d'Etat rejette le recours en référé des chaînes locales dans une ordonnance du 23 octobre 2012

Le Conseil d'Etat a rejeté le 23 octobre 2012 le recours en référé d'une quarantaine de chaînes locales et de l'Avicca portant sur une demande de suspension de la nouvelle numérotation de la TNT imposée par le CSA dans la perspective du lancement de six nouvelles chaînes nationales le 12 décembre prochain. Le recours en annulation de la décision du CSA se poursuit sur le fond.


Décision 23/10/2012
La responsabilité de l'Etat en raison de la spoliation des biens des victimes d'actes antisémites

L'Etat peut être déclaré responsable en raison des dommages causés par les agissements qui ont permis ou facilité, durant l'Occupation, la   déportation à partir de la France de victimes de persécutions antisémites, lorsqu'ils ne résultent pas d'une contrainte de l'Occupant.  Pour évaluer l'indemnité, le ministre peut évaluer les biens spoliés et non retrouvés, à la date à laquelle l'étendue de la spoliation a pu être connue et majorer son montant pour tenir compte de la dépréciation de la monnaie à compter de cette date.


Décision 22/10/2012
Le juge des référés dans une ordonnance du 22 octobre 2012 a rejeté la demande de suspension en urgence demandée par Canal + de la décision du 23 juillet de l'Autorité de la concurrence et renvoie le jugement de l'affaire au 14 décembre prochain

Par une ordonnance du 22/10/2012, le juge des référés du Conseil d’État a rejeté la demande de suspension en urgence, demandée par la    société Canal +, de la décision n° 12-DCC-100 du 23/07/2012 de l’Autorité de la concurrence relative à la prise de contrôle exclusif de TPS et Canal Satellite par Vivendi Universal et Groupe Canal Plus. L’ampleur des questions soulevées par l’affaire ainsi que son lien avec le recours dirigé contre la décision de retrait prise par l’Autorité de la concurrence en 2011, ont justifié l’inscription directe des affaires au rôle de la séance de l’assemblée du contentieux, la formation de jugement la plus élevée du Conseil d’État, le 14/12/2012.


Publication 22/10/2012
Délai prévisible moyen de jugement devant les tribunaux, les cours et le Conseil d'Etat

Pour la première fois, le délai prévisible moyen de jugement est, devant les tribunaux, les cours et le Conseil d’État, inférieur à un an. D’un peu moins de 11 mois devant les tribunaux administratifs (10 mois et 27 jours), il est de 11 mois et 16 jours devant les cours administratives d’appel et de 8 mois et 12 jours devant le Conseil d’État (extrait de l'éditorial de Jean-Marc Sauvé, p:12 du rapport public 2012 du Conseil d'Etat)


Décision 15/10/2012
La procédure devant l'Autorité de la Concurrence méconnaît pas les principes d'impartialité et d'indépendance

CC Décision 2012-280 QPC du 12 octobre 2012


Décision 11/10/2012
Indépendamment de la perte d'une chance de refuser l'intervention, le manquement des médecins à leur obligation d'informer le patient des risques courus ouvre pour l'intéressé,

lorsque ces risques se réalisent, le droit d'obtenir réparation des troubles qu'il a pu subir du fait qu'il n'a pas pu se préparer à cette éventualité, notamment en prenant certaines dispositions personnelles (CE, 5ème et 4ème sous-sections réunies, 10 octobre 2012, n°350426)


Décision 18/09/2012
Méconnait le droit au respect de la vie privée et familiale tel que protégé par l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales,

le refus de séjour opposé à un étranger dont la densité et l’intensité de ses liens familiaux sont en France (CE, 19 septembre 2012, Belkheira)


Décision 23/07/2012
La CDBF statue pour la première fois dans une affaire mettant en cause le recours par une personne publique à des instruments financiers dérivés

La CDBF relaxe l'ensemble des dirigeants et agents du Grand Port Maritime du Havre, qui étaient poursuivis à raison de l'utilisation d'instruments financiers   dérivés.

Néanmoins, la Cour consacre l'obligation, en vertu de l'article 531-2/22 du plan comptable général, notamment applicable aux établissements publics à caractère industriel et commercial, de mentionner "la juste valeur des instruments, si cette valeur peut être déterminée par référence à une valeur de marché ou par application de modèles et techniques d'évaluation généralement admis".


Décision 20/07/2012
Une D.I.G. n’est pas une D.U.P.

Le Tribunal administratif de Lyon a rejeté le 5 juillet 2012 les requêtes de trois riverains dirigées contre l’arrêté du 23 mai 2011 inscrivant le Grand Stade de l’O.L. sur la liste des enceintes déclarées d’intérêt général en application de l’article 28 de la loi du 22 juillet 2009.

Contre l’avis du rapporteur public, qui avait conclu sur une des requêtes à l’annulation del’arrêté ministériel, en invoquant l’imprécision du dossier de demande sur les implications financières du projet, le tribunal a estimé que cette déclaration d’intérêt général ne doit pas être confondue avec une déclaration d’utilité publique. Ainsi, préalablement à son édiction, le montage financier ou la viabilité économique du projet n’ont pas à être contrôlés. Les juges en ont déduit que l’absence de précision sur le coût des équipements financés par des capitaux privés est sans incidence sur l’appréciation de l’intérêt général à caractère sportif du projet, consacré par le législateur.


Publication 20/07/2012
Délégations de services publics : des éclaircissements bienvenus

par Xavier Bigas "achat public.info" (19/07/2012)